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Marie Galante 2

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Saint Louis

Mouillage près du ponton de Saint-Louis, Marie-Galante, plus authentique, moins touristique a été choisie comme destination  par rapport aux Saintes, par Sabrine et Stéphane, tel fut leur choix.

Il est vrai que lorsque l’on voit les plages de sable blanc, les cocotiers, on a qu’une seule envie, se baigner.

C’est notre 3° séjour depuis le début de l’année, le premier avec Patrick et Bertrand, puis avec Delphine et Charlotte et maintenant Sabrine et Stéphane.

Bien sûr cela va être pour nous, un remake pour certains endroits, mais c’est un plaisir de revenir sur ces lieux qui restent sauvages, non urbanisés et les personnes y sont très accueillantes.

Dimanche matin, sur le ponton, a lieu une dégustation de rhum, « Le père Labat », n’est ce pas agréable pour commencer des vacances…. Ce pot est en l’honneur du navigateur sponsorisé par la distillerie. pour sa participation à la « Route du Rhum ».

Regardez cet accueil en video, Patrick s’est vu offrir une casquette Pierre Labat, par l’épouse du Directeur de la Distillerie Poisson, Distillerie que nous ne manquerons pas d’aller visiter.

Casquette Pierre Labat

Lundi matin, il faut être à 8h00 à l’ancienne Mairie, avant l’arrivée de la navette pour récupérer les clefs de la voiture de location. La réservation a été faite par téléphone, ici un container fait office de local, il est seulement ouvert à l’arrivée de la navette et il vaut mieux passer avant le rush des touristes. Après l’heure ce n’est plus l’heure, la personne repart à Grand-Bourg pour l’arrivée d’une autre navette. Patrick et Stéphane se dépêchent d’y aller, nous partirons plus tard car les distilleries n’ouvrent pas au public de bonne heure.

Distillerie Bielle

Nous allons direct à Bielle puisque nous avons déjà fait la visite en janvier, mais cette fois-ci nous ne cherchons pas, nous ne prendrons pas les chemins de terre à travers les plantations de canne.

Les installations sont à l’ancienne, authentiques, mais sont plus mécanisées que celles de River Antoine sur l’ile de Grenade, cette dernière est la plus ancienne distillerie des Caraibes.

Le site est en production, puisque nous pouvons voir que la coupe de la canne a commencé.  La canne est acheminée, un plateau de pesée est installé à proximité de la maison d’habitation, puis le contenu de la charrette est déchargé  devant l’élévateur.

La maison d’habitation est belle mais modeste en comparaison  de celles des Domaines de Guadeloupe ou Martinique, elle a une vue sur la campagne. Il est très  agréable de flâner par  le chemin qui contourne la demeure pour repartir à l’entrée du Domaine avec l’exposition des matériels anciens.

 

La visite est  gratuite,  grâce à des panneaux explicatifs nous avons les diverses étapes du processus de fabrication. 

La canne s’entasse, les installations sont toujours au point mort, une panne électrique, le générateur doit démarrer mais il a du mal à se lancer, une fois de plus nous ne verrons pas ce site en production, dommage. Du coup Patrick n’hésite pas à mettre sa casquette Pierre Labat.

La dégustation est offerte, elle permet de découvrir, de déguster les différents rhums : blanc, vieux, ambré,  la particularité des rhums Bielle, mais aussi de découvrir les produits dérivés : liqueurs  au café, au chocolat au coco, le shrubb. De partir aussi avec des cubitainers de 3 litres spécifiques pour emmener par avion.

Capesterre

Nous prenons la route de Capesterre, mais toujours rien de plus à voir hormis la belle vue sur les récifs que l’on a en surplomb de la ville

Nous continuons vers Grand-Bourg en longeant des plages magnifiques …. Rien que pour le plaisir des yeux.

Grand-Bourg

Grand Bourg est le chef lieu de l’ile. Un port surtout de commerce qui assure la liaison avec la Guadeloupe, Pointe-à-Pitre, St Francois, un port de pêche, mais pas un port de plaisance.

Le centre ville est animé, du débarcadère déferle   quotidiennement son flot  de touristes, qui arrivent de Guadeloupe,  appelé « le  continent ».

Sur cette place un mur est décoré de fresques.

 L’ hôtel de ville style Art Déco a été construit en 1931 après le cyclone de 1928.

L’église Notre-Dame-de-Marie-Galante, avec le marché font face au débarcadère au centre du village. Malgré les cyclones, elle a conservé sa façade néoclassique du début du 19e s.

Après une promenade dans le centre, un arrêt au terminal du port car pour le retour en Guadeloupe,  Sabrina et Stéphane prendront la navette au départ de Grand-Bourg, car à Saint Louis il n’y a pas la possibilité d’acheter de billet, Nous nous arrêtons pour nous restaurer sur la grande place, face à l’embarcadère, l’Ornata, restauration rapide pour un midi, mais rien trouvé d’extraordinaire au menu, je prends une assiette d’accras, les pires que j’ai mangé, très déçue.

Nous décidons d’aller à Gueule Grand Gouffre, mais en passant devant la Distillerie Bellevue, la numéro 1 sur les 3 distilleries de l’ile. C’est l’après-midi, nous nous garons sur le parking, une personne s’avance pour nous dire que la distillerie est fermée, je demande à prendre la photo du moulin, j’ai droit à un véto, je ne peux prendre qu’une photo d’où nous nous trouvons on ne peut qu’apercevoir le célèbre moulin, dommage. 


Nous attendrons l’année prochaine pour visiter la distillerie Bellevue ainsi que d’autres lieux que nous n’avons pas pu visiter et n’aurons pas le temps de découvrir cette année.,

Gueule Grand Gouffre

Gueule Grand gouffre est un lieu incontournable de Marie-Galante, une arche creusée par la mer,b haute de 50 m, une très elle vue sur la mer et les falaises du nord de l’ile. Une barrière interdit de trop s’approcher du bord pour des raisons de sécurité, la roche calcaire s’effrite facilement.

Un chat se dore au soleil.

Sur le chemin du retour nous dépassons une charrette tirée par 2 boeufs, l’image typique de Marie-Galante.

Nous rentrons tranquillement sur Saint Louis, voilà notre circuit du jour.

Distillerie Poisson – Père Labat

Notre 2° Jour commence par la Distillerie Poisson plus connue pour sa marque de rhum « Le père Labat ».

Jean-Baptiste Labat

Missionnaire dominicain et explorateur il arriva en Martinique en 1694. Jean-Batiste Labat voyage dans les Antilles, de Grenade jusqu’à Haiti, Il aide à développer et moderniser l’industrie de la canne. Il fonde une exploitation sucrière à Saint-Marie en Martinique.

La canne à sucre : Originaire d’Asie, le berceau serait en Nouvelle Guinée, mais des sources donnent aussi en Inde, mais dans les Antilles c’est Christophe Colomb vers 1635 qui l’aurait importée des Canaries, plantée à Haiti, puis dans les autres iles des Antilles. On ne fait qu’extraire le jus de canne par des petites installations rudimentaires, le vesou est obtenu par évaporation qui  donne le sucre. 

L’Europe découvre le sucre et ne veut plus s’en passer. Le royaume de France et d’Angleterre se dispute  la Guadeloupe. Les  colons consacrent d’immenses exploitations à la culture de la canne.

Pour soigner une fièvre Jean-Baptiste Labat aurait élaboré une eau de vie (guildive sucrée). 

Puis les Domaines  extraient, le jus de canne dans de petites installations rudimentaires de fermentation et de distillation  du type charentais, le Père Labat avait fait venir un alambic, il  en amélioration le fonctionnement et fut appelé « alambic du Père . ». Cette liqueur alcoolisée fut tout d’abord désignée sous le terme « tafia ». L’industrie rhumière rayonne durant la seconde moitié du XIXe siècle.

Distillerie Poisson

En 1860, la famille Poisson achète le domaine qui est  une sucrerie avec un moulin à vent. Le domaine est revendu quelques décennies plus tard, le propriétaire Edouard Rameau laisse le nom de Poisson, mais transforme la sucrerie en distillerie, il installe une machine à vapeur,  un alambic en cuivre qui est toujours dans l’usine, il nommera son rhum « Le Père Labat ». 
Il est bien précisé à la distillerie que « C’est le procédé du Père Labat qui a été retenu, mais lui n’est pas intervenu dans la réalisation du produit ».

Il y en a des litres de rhum dans tous ces tonneaux!!!

La visite se termine par le passage à la boutique pour une dégustation gratuite, mais aussi par la vente du rhum Père Labat  décliné en rhum blanc 59°, en rhum Vieux à 59° et  rhum ambré.

J’ai appris aussi qu’il existe 2 types de rhum : le rhum industriel et le rhum agricole.

  • Le rhum industriel est également appelé rhum de sucrerie ou rhum traditionnel, il est produit à partir de la mélasse qui est un résidu de sucrerie. Il est plus particulièrement produit dans les régions d’influence anglaise.
  • Le  rhum agricole est produit à partir du jus de canne appelé vesou, il est  produit plutôt dans les régions d’influence française.

Nous nous dépêchons de partir pour la visite guidée de 11h de la sucrerie voisine.

Usine sucrière de Grande Anse

 

Comme nous sommes arrivés en avance nous avons le temps de flâner dans cet endroit très agréable. A ,droite en arrivant la boutique et le restaurant « Kazasik« ,  lui aussi donne envie de s’y arrêter mais nous avons réservé au Père Labat, c’est certain nous reviendrons à Marie Galante. Pas besoin de louer une voiture il suffit de prendre le bus, de demander au chauffeur de vous déposer devant et de convenir avec lui pour le retour.

Nous profitons de l’espace accueil en attendant notre guide ainsi que d’autres visiteurs inscrits pour la visite.

 

A gauche un jardin aux plantes que l’on ne peut visiter seul, mais accompagné du guide. Sur le coté du jardin une allée de service accédant à l’usine. Le camions et charrettes doivent la prendre pour le déchargement de la canne. Dans le fond l’usine ou la sucrerie

Le Jardin des plantes

La visite commence par le jardin de plantes médicinales, dans les différents parterres nous pouvons découvrir les plantes locales dont la population utilisent pour se soigner, mais attention au dosage car celui-ci peut être nocif nous prévient le guide, il faut connaitre les plantes

Il y a notamment une plante dont la feuille calme les démangeaisons, je l’ai essayée, efficace mais malheureusement j’ai oublié son nom.

Plus loin, les  différents types de canne, noire, verte et même blanche (!!!), elles sont choisies en fonction de la qualité du sol, du climat et des pratiques agricoles, artisanales ou industrielles, le rendement ne sera pas le même.

Un bâton de canne d’environ 50cm est planté en pleine terre, en sillon, des rejets vont apparaitre. Un champ  va produire durant  5 à 10 ans en fonction du type de canne. Le champ devra être replanté.

La sucrerie

Avant de pénétrer dans l’enceinte de la Sucrerie comme dans tous les sites industriels nous devons mettre un casque de chantier. Nous vous présentons Sabrine et Stéphane.

Le site n’est pas encore en production mais en maintenance  depuis un mois.

 Il fonctionnera 24/24H et 7/7J, le dimanche étant réservé au nettoyage et évacuation  des cendres des chaudières. 

Il est interdit de prendre des photos en intérieur durant la visite, donc juste des photos  en extérieur qui reprennent la fabrication du sucre, du sirop de sucre, de la mélasse. 

Les photos ci-dessous expliquent la transformation et la production de sucre.

Mais ce site est également une distillerie pour rhum industriel fait à partir de la mélasse.

Historique de la Sucrerie de Grande Anse

La visite se termine bien sûr en passant par la boutique et devinez on achète différents types de sucre pour le Ti punch, mais nous nous dépêchons car nous avons réservé une table au restaurant du Père Labat.

Restaurant du Père Labat

Ouvert il y a 4 ans, ce restaurant se trouve dans l’enceinte de la Distillerie Poisson. D’aspect simple, mais l’accueil est chaleureux et sympathique, les menus sont des ardoises, les entrées tout un choix de tapas, et une autre ardoise de mets aux saveurs d’ici. Une hôtesse vient nous décrire, expliquer les plats, oui mais voila lesquels choisir.

Devant un planteur et un rhum Pere Labat (la bouteille sur la table) accompagnés de bananes plantain,  nous essayons de composer notre menu.

Sabrine et Stéphane décide de faire leur repas aux tapas, plusieurs assiettes délicieuses. Pour nous accusa au boudin noir et foie gras au rhum vieux, ces 2 entrées s’avèrent être un délice pas trop de rhum mais suffisant pour en avoir la saveur.

Après ,poisson sérano et poisson cacao, que dire … que c’était pour moi succulent, bien sûr j’adore le chocolat mais là avec du poisson très original.

Et pour finir  un rhum arrangé.

Si vous passez par la Distillerie n’hésitez pas à vous arrêter d’autant plus qu’il n’est pas nécessaire de louer une voiture, le bus vous déposera devant et vous reprendra au retour. Donc pas de problème d’alcoolémie …..

Pour l’après-midi nous avons décidé de visiter la mangrove au nord de Saint Louis, donc pas très loin.

Vieux Fort et mangrove

Marie-Galante, l’ile aux 100 moulins est connue pour ses distilleries, ses plages de sable fin mais il y a un autre lieu mais celui ci méconnu c’est la  mangrove du Grand cul-de-sac Marin, situé au nord de Saint-Louis  à Vieux Fort

Vieux-Fort où une cinquantaine de colons français se sont installés en 1648. En 1653, un second fort est bâti à Grand-Bourg. La population souffrait des conditions de vie difficiles, elle subit les attaques des Caraïbes, notamment cette même année 1653 où tous les colons de Vieux-Fort  furent massacrés au lieu dit « Trou Massacre »  en représailles contre le viol de femmes Caraibes commis par des colons martiniquais en Dominique. La vie s’est déplacée vers Saint-Louis.

L’anse Canot et sa très belle plage une des plus belle de Guadeloupe.

En face « l’ilet Vieux Fort »  avec en son milieu un palmier.

De l’autre côté de la route la mangrove du Grand cul-de-sac Marin,

où l’on peut se balader en canoë, en pédalo, mais aussi à pied, un trajet qui vous permet  de faire une boucle à travers la mangrove.

Vous pourrez observer les oiseaux c’est un centre ornithologique mais aussi la chance de voir des tortues, nous ne les avons pas vues il faut dire que nous ne les avons chercher. 

Nous rentrons vers Saint Louis, jeudi nous accompagnerons Sabrine et Stéphane à la navette de midi à Grand Bourg, les vacances sont finies il faut rentrer en Métropole.

Nous restons jusqu’à lundi, nous assistONS  aux différents carnavals, jeudi c’est celui des écoles et en fin de semaine celui des adultes, mais il y a  le bateau amis « Témoana » avec Jacqueline et Jean-Pierre avec qui nous passons d’agréables moments et soirées. A bientôt pour la descente vers Grenade.

Bye, bye Marie Galante 

A bientôt  pour notre prochaine destination ….

 

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