Anse D’Arlet

Départ pour Grande Anse d’Arlet, mais comme il n’y a que 15 miles soit environ 30kms  nous devrions avoir  3h00 de navigation,  nous lèverons l’ancre après le déjeuner pour arriver vers 16h30/17h00 quand les clients de Chloé et Olivier auront débarqués.

Le Club Méd à la sortie de la passe du Marin, près de Sainte-Anne.

En bateau nous n’allons pas vite, nous regardons le paysage, nous rêvons, mais il faut être attentif, des bouteilles en plastique, pourquoi direz-vous ? Elles sont à la surface de l’eau, elles servent de repère pour les casiers à langoustes, reliées par un bout (corde) et ce bout peut faire des dégâts si il est pris dans une hélice, alors vigilance de tous les instants.

Nous passons devant Sainte Luce, devant nous en point de mire, le rocher du Diamant  rocher pointu d’où son nom.

Le village du Diamant, une grande plage de sable fin, une jetée et juste derrière l’église,

Le rocher n’est pas habité, il est recouvert de broussailles et de cactus, mais il a une vue imprenable  sur le Sud de la Martinique et Sainte Lucie,  sur le trafic maritime dans le canal. Depuis quelques années il a été classé en sanctuaire écologique. Il est l’un des derniers refuges d’un reptile endémique de Martinique, la couresse de la Martinique, qui figure sur le drapeau de la Martinique.

Si vous n’avez pas lu l’article sur le Diamant, voici le lien, vous connaitrez l’Histoire  du Rocher, les évènements qui s’y sont passés, il n’est pas bien grand, mais il a son Histoire.

Après la pointe du Diamant, « Petite anse d’Arlet » une grande plage de sable blanc, puis Anse d’Arlet, avec une jetée, le clocher, le même style que le Diamant.

Arlet doit son nom à un chef caraïbes « Arlet » venu du Nord de l’ile. Lorsque les Francais arrivent en Martinique Arlet et son frère Pilote doivent abandonner leurs terres, ils viennent au Sud de l’ile là où les Francais n’ont pas encore colonisé l’endroit.  l

 

L’église fut détruite par les Anglais qui incendièrent également le village.  Henri Larcher, un riche propriétaire, le Morne Larcher porte son nom,  finance la reconstruction de l’église, en remerciement elle fut placée sous le patronage de Saint Henri.

Lors des visites des Eglises j’ai pu constater le charme ancien de ces bâtiments, une quiétude qui s’en dégage, les fenêtres ouvertes donnent sur la mer et dans un coin près de l’autel des instruments musique dont notamment une batterie.

Les iles antillaises sont profondément religieuses, lors de nos visites nous avons pu voir que de multiples Eglises de confession diverses se côtoient dans toutes les iles aussi bien françaises qu’anglophones.

Dès le mois d’octobre, à Carriacou, nous entendions des chants de Noel dans la rue, dans les magasins, à la radio. Arrivés en Martinique, c’est pareil, les radios diffusent quotidiennement des chants de Noel, aussi religieux que profanes, mais tous adaptés au rythme antillais, en français, en anglais ou en créole. Nos antagonistes métropolitains sur la laïcité de la France n’ont pas intérêts à venir discourir ici.

Les Day-Boats du Marin et du Club Med viennent jusqu’ici, il y a du monde dans la baie.

 

La pointe Burgos  dépassée, la baie de Grande Anse s’étale devant nous et qui voyons nous arriver? Olivier en annexe vient nous attendre et nous placer juste à coté de Gorgona près du ponton.