A notre programme aujourd’hui : Balata, situé à une dizaine de kilomètres de Fort-de-France. Nous voulons découvrir le jardin aux plantes exotiques ainsi que l’Eglise du Sacré-Coeur, copie de la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre, d’où son surnom « l’Eglise Montmartre ».
Sur les hauts de Balata, après être passés devant l’Eglise, que nous viendrons visiter au retour, nous arrivons au célèbre « Jardin de Balata », reconnu pour ses plantes exotiques. Ne vous trompez pas le panneau qui indique « Zoo » mais il n’est pas à Balata, on croyait voir des animaux, mais non, il fait seulement de la publicité, le prix des billets du Jardin à 14,00€ par personne, (13€ par le Web), pour une moyenne de 1h30 la visite, selon une estimation, nous mettrons une heure. Une personne en vacances trouve les prix exorbitants…
La maison familiale des grands parents de Jean Philippe Thoze, l’actuel propriétaire.
Jean Philippe Thoze, horticulteur, lors du défrichage en vu de la vente du domaine familial , tombe amoureux du lieu, il le rachète et l’aménage en jardin pour les plants qu’il ramène de ses différents voyages.
Il crée progressivement ce jardin qui ouvre ses portes en 1986, pour abriter plus de 3000 espèces de plantes tropicales à nos jours.
En sortant de la maison créole une dizaine de colibris volent autour de nous, regardez la vidéo qui dure 10 sc.
Le colibri ou oiseau mouche ne vivrait qu’en Amérique, le nom de colibri viendrait d’une langue caribe (langue parlée dans les petites Antilles). La particularité du colibri est qu’il bat des ailes entre 25 à 78 coups par seconde, comme on peut le voir sur la vidéo. Le colibri a aussi un très long bec qui lui permet de butiner le nectar des fleurs qui est son alimentation principale.,
Promenons-nous dans ce parc au calme reposant, à sa végétation luxuriante et à ses plantes qui nous font rêver.
En suivant le circuit ….
Le coin plutôt le carré des « Broméliacées » 🙄 🙄
Epiphyte ??? Définition du Larousse : se dit d’un organisme, généralement végétal, vivant sur des plantes qui ne sont pour lui qu’un support indifférent. Ce n’est pas une plante parasite.
Une plante très connue de la famille des broméliacées : l’ananas.
Dans le lieu où nous sommes plusieurs variétés, on peut y voir des petites plantes, une seule sur un pied, plusieurs et même certaines de plusieurs mètres de hauteur.
Plus loin un Ficus étrangleur, comme il est dit sur la fiche, il n’y a pas un arbre mais en réalité 2 arbres car le ficus s’est enroulé autour d’un cocotier. Voulant en savoir plus sur ce type d’arbre, j’ai trouvé un article que je trouve fort intéressant sur le site de : la sorcière et le médecin
Nous nous dirigeons vers la mare aux poissons, de chaque côté, des plantes qui nous rêver. Les plantes que nous avons en pot dans nos appartements sont bien maigrichonnes par rapport à celles-ci qui se développent, ici, en extérieur.
La mare aux poissons…. une belle mare avec ses nénuphars. Les poissons, des Saint-Pierre ou Tilapia sont près du bord, dès que l’on s’approche ils se précipitent, attendent que l’on jette quelque chose, comme les oiseaux, ils ne sont pas peureux.
La palmeraie… les arbres sont tellement hauts que je n’avais pas assez de recul pour les prendre en entier.
Une balade dans les arbres, envie de voir le jardin vu d’en haut, n’hésitez pas un parcours vous attend.
Un jardin sans rose ce n’est pas un jardin, mais dans un jardin tropical nous allons trouver des roses de porcelaine.
La mare japonaise ….
Les fleurs tropicales… j’ai pu constater qu’elles poussaient à l’ombre des arbres, des fougères arbustives, mais pas du soleil direct. J’ai eu tout faux avec mes plantes, je les mettais près des fenêtres pour qu’elles aient un maximum de luminosité.
Le point de vue sur la baie de Fort-de-France, nous n’avons pas de chance aujourd’hui la visibilité nous permettant de voir Les-Trois-Ilets et encore moins Sainte Lucie. Par contre sur le chemin de retour vers le Marin après Sainte Luce pour avons bien aperçu les côtes de Sainte Lucie.
Point de vue sur le bas du jardin avec les palmiers.
Nous arrivons sur l’allée royale, c’est la fin du parcours. Les palmiers sont tellement haut que je n’ai pas le recul pour les avoir en entier, tant pis il manquera la cime des arbres.
Patrick nous indique la sortie, passage obligé par la boutique, très bien achalandée en babioles…
Il est interdit de pique-niquer dans le jardin, normal, nous avions prévu de déjeuner au restaurant « La luciole » mais celui-ci est fermé, nous partons visiter l’Eglise du Sacré-Coeur, en descendant sur FDF, à la Savane nous trouverons bien de quoi nous restaurer même à cette heure tardive.
Beaucoup de photos sur le site, mais comment vous faire partager les fleurs et les paysages sublimes que nous côtoyons très souvent au gré de nos visites.