Morne Rouge

Panorama du 1er refuge Montagne Pelée
Panorama a partir refuge 1 montagne Pelée
La Pelée désembrumée
Mémorial de Morne Rouge
Mémorial de Morne Rouge
Mémorial de Morne Rouge
Panorama a partir refuge 1 montagne Pelée
Calvaire de Morne Rouge
Calvaire de Morne Rouge - Interieur chapelle du chemin de croix
Calvaire de Morne Rouge - station de chemin de croix
Panorama a partir refuge 1 montagne Pelée
Panorama a partir refuge 1 montagne Pelée
La Maison du volcan
La montagne Pelée
Panorama a partir refuge 1 montagne Pelée
La montagne Pelée
Fougère arbustive
Motel randonnée montagne Pelée
Carbet panneaux explicatifs montagne Pelée
Panorama a partir refuge 1 montagne Pelée
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Cimetiere de Morne Rouge 6458
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La montagne Pelée
Fougère arbustive
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Morne Rouge

La route de la Trace se termine à Morne Rouge, au carrefour avec la N2 et la continuité de la N3. Carrefour important qui relie Fort-de-France au Nord de l’ile mais aussi à la côte Atlantique. C’est également un col entre les Pitons du Carbet et la Montagne Pelée, c’est la Martinique profonde et sauvage, loin du flot des touristes qui recherchent plutôt les plages. 

Venir jusqu’à Morne Rouge se mérite on y accède par une route tortueuse, on dénombrerait pas moins de 270 virages.  On peut voir tout le long que se développe une végétation verte et luxuriante, des sources d’eau le long de la  route où les gens viennent s’approvisionner. 

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Morne Rouge doit son nom à la terre rouge volcanique qui l’entoure. Mais avec  les grands espaces de verdure et les montagnes aux alentours lui ont aussi value le surnom de « Petite Suisse ». A une d’altitude de 450m, elle est la commune la plus élevée de Martinique ce qui lui vaut d’avoir une température beaucoup plus clémente  que partout sur l’ile. C’est aussi la commune la plus ventilée car placée sur col.

Au XVII° les colons  s’installent à Saint Pierre après avoir chassé  les indiens Caraibes vers la côte Atlantique. Pendant la période des chaleurs ils vont rechercher la fraicheur sur les hauteurs, ils  se posent  sur le plateau de  Morne Rouge.  C’est un nouveau  quartier de Saint-Pierre qui se crée, habité par les aristocrates et les riches bourgeois, qui se développe et prend de l’importance dans la vie martiniquaise.

Chassés du Brésil, les Juifs viennent  s’installer dans la région amenant avec eux la culture de la canne à sucre,  du cacao, puis ensuite la banane et  l’ananas. De nos jours c’est la culture maraichère qui s’implante avec  les conditions climatiques plus propices.

Notre Dame de la Délivrande

Le 25 avril 1851  le nouvel et premier évêque, de Fort-de-France et de Saint Pierre débarque à Saint Pierre en pleine épidémie de fièvre jaune. Pendant sa traversée il a subit une violente tempête, il prie et fait le voeu que s’il s’en sortait,  il érigerait une église à la Patronne de Bayeux :   « Notre Dame de la Délivrande », dont il fut le curé. En pleine épidémie,  exilé à Morne Rouge, Il se met en quête d’un emplacement,  arrivé à l’endroit où est érigée l’église actuelle, ce lieu lui parait  comme une évidence. L’épidémie disparait et avec l’aide de la population, une modeste chapelle est construite. Napoléon III et Eugénie font un don pour la construction d’une église en dur et le pape offre une statue celle de la Vierge et l’Enfant Jésus. 

L’église achevée,  elle est  consacrée en décembre 1868. Hélas en 1891 un ouragan s’abat sur la Martinique détruisant l’Eglise, seule la Statue est intacte. La reconstruction recommence la nouvelle église sera consacrée le 4 Mars 1902.

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Mais le 30 aout 1902, soit 5 mois plus tard, la nouvelle éruption de la Montagne détruit cette fois-ci Morne Rouge. Une nuée ardente s’abat tuant 1500 personnes. Malgré l’embrasement de la charpente, la statue et le sanctuaire ne seront pas détruit.

Ce n’est qu’en 1912, que la statue reprend sa place dans la nouvelle église telle que nous la connaissons aujourd’hui. L’éruption de 1929 ne fera que quelques dégâts.

On peut admirer  les divers ornements, de la statue, de l’autel en marbre de Carrare, une fresque  mais aussi l’orgue par lequel on y accède dans un bel escalier tout ouvragé. Mais nous admirons les vitraux, lumineux et pas trop chargés. Nous aimons beaucoup les vitraux, il y a quelques années nous avons suivi avec  Patrick une formation sur le vitrail. Nous en avons réalisé quelques uns, pour ma part  j’avais une préférence pour  la méthode « Tiffany ». 

Les différentes éruptions de la Montagne Pelée feront l’objet d’un article spécifique.

photos source : wikimedia/commons/,

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Le cimetière

Juste derrière l’Eglise, on s’active au nettoyage du cimetière, nous sommes   à quelques jours de Toussaint.  Nous entrons visiter ce cimetière qui est très bien entretenu. A l’entrée, un Jardin du Souvenir, j’en ai pas encore vu dans les cimetières en Métropole. Les allées sont très agréables, signalées par des panneaux au nom de fleurs cela est très poétique. En déambulant, le nom sur une tombe nous interpelle, le nom, le mien  il est normalement d’origine aveyronnaise et nous le retrouvons ici !!! Nous en discutons avec la personne qui fait l’entretien, apparemment c’était le nom d’une Habitation.

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La Maison du volcan

La maison régionale des Volcans, un centre d’information et de documentation dédié aux phénomènes volcaniques et à l’histoire du célèbre volcan martiniquais.

Nous avons payé  2€ pour découvrir la vulcanologie dans les Antilles et de la Montagne Pelée. Pour cela vous aurez à votre disposition une documentation sur le volcanisme sur les Antilles mais aussi pour chaque ile du Sud-Antilles.  Une exposition mais surtout la projection d’une video qui permet de se rencontre compte de ce phénomène qui touche ou a touché chaque ile et dont nous sommes confronté au quotidien.

 N’hésitez pas à pousser la porte, le personnel est très sympathique, pendant le visionnage on est venu me chercher pour voir « la Pelée » sans brume ni nuage, découverte elle est majestueuse. Je m’étendrai pas sur le sujet, si  vous êtes intéressé consulter l’article : « Les Antilles, terres de volcans et de séismes« , mais aussi celui-ci :   « La géologie dans la vie des Petites Antilles « . 

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Memorial du 22 Mai 1848

Erigé à la mémoire des Esclaves morts pour leur liberté.

En 1848 un vent de liberté qui souffle sur le peuple en France, gagne les habitations de Martinique. Mais ce 20 Mai 1848, l’esclave Romain de l’Habitation Duchamp est arrêté pour ne pas avoir respecté l’interdiction de jouer du tambour pendant le « grage du manioc » (broyage). Pendant plusieurs jours, devant la mairie de St Pierre, les esclaves libres demandent  la libération de Romain. Sous la pression de la foule, il est libéré. En rentrant chez eux ils doivent faire face à une milice, celle du maire du Prêcheur, l’attaque fait plusieurs morts. Les esclaves venus des villes voisines ripostent armés de gourdins, de piques ils attaquent les maitres et les habitations. Une partie de Saint Pierre est en feu, les esclaves exigent l’abolition de l’esclavage. Le 23 mai, un arrêté stipule que l’esclavage est aboli à partir de ce jour en Martinique. Cet arrêté devance le décret du gouvernement français adopté le 27 avril 1848. (pas d’avion ni internet pour livrer le courrier). 

L’interprétation :

    • Cinq billes de bois dressées représentent l’être humain libéré,
          • en bois, naturel pour la force de la nature,
          • dressé, pour la dignité  et la force de l’esprit.

Les billes ne sont pas tout à fait droites car l’esclavage, l’éducation post-esclavagiste sont encore lourdes à porter.

    • Le cercle placé devant les billes, comme la terre, le monde agit,
    • Les 3 marches montrent qu’en les descendant il est possible de s’écarter de ses valeurs et par les 2 cercles métalliques autour du premier « nier son propre être par l’asservissement ».

Les larmes de fonte

En face, un autre Mémorial, celui-ci est  fait de chaines de bateaux, il est dédié aux survivants de l’éruption de la montagne Pelée. Cette sculpture a été réalisée par l’artiste Arman, elle représente des larmes de douleur.

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Le Calvaire

Il se trouve  à l’entrée de  Morne Rouge en arrivant par la route de Trace, sur votre gauche la route du Calvaire. Dans les églises de métropole nous n’avons que le chemin de croix à l’intérieur de la nef,  mais en Martinique il y en a aussi en extérieur, ce qui en fait une jolie ballade. Une chapelle, puis les stations, on serpente dans ce sentier. Chaque année es pèlerins viennent le vendredi saint sur ce lieu construit en 1865 par M. Saint-Clair Courche. 

En 1990, le Calvaire a été classé monument historique.

Source https://www.martiniqueactive.com/commune/le-morneroug

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La Pelée

C’est à partir de Morne Rouge que partent les chemins de randonnée pour découvrir la montagne Pelée. Pour faire le parcours complet de 8,5 km il faut compter 6h pour les plus expérimentés, que nous ne sommes pas. Le trajet peut être fait partiellement jusqu’au 2° refuge. 

Nous n’avons pas fait la grimpette, car il est conseillé de partir très tôt, pour nous qui arrivons du Marin, ce n’est pas possible et puis la pluie était en notre compagnie. Pour arriver la veille, vous avez des motels à proximité, ainsi que le refuge pour vous accueillir.

La D39 nous amène jusqu’à un parking devant le  premier refuge. Le panorama qui se déroule sous nos yeux est époustouflant. On peut voir, au Nord le Mont Conil, au Sud-Est le Morne Jacob et l’océan Atlantique, au Sud-Ouest le complexe du Carbet et à l’Ouest la Montagne Pelée avec la Mer des Caraibes.

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Nous sommes venus plusieurs fois à Morne Rouge, nous prenons notre   temps pour visiter et à chaque fois nous avons trouvé le lieu reposant, agréable et je crois qu’il y a encore d’autres lieux à explorer. Peut-être aller jusqu’au 2° refuge, pourquoi pas, mais c’est certain nous reviendrons.

Visites aux alentours
Les Pitons du Carbet
Route de la Trace
le-jardin-de-balata
Le jardin de Balata
L'église de Balata