• Aiguës-Mortes
  • Aiguës-Mortes
  • Aiguës-Mortes
  • Aiguës-Mortes
  • Aiguës-Mortes
  • Aiguës-Mortes
  • Aiguës-Mortes
  • Aiguës-Mortes
  • Aiguës-Mortes
  • Aiguës-Mortes
  • Aiguës-Mortes
  • Chez nos amis d'Aix Christiane et André
  • Chez nos amis d'Aix Christiane et André
  • Eddy apprend à monter à bord
  • Eddy apprend à monter à bord

Prise en main de Patandre

Classé dans : Blog, France - Sud | 0

Prise en main de Patandre et Aigues Mortes

Nous devons trouver une place de port pour Patandre à compter du 14 Juillet !!! Après avoir laisser un dossier à la Capitainerie de la Grande-Motte nous prenons la direction du port d’en face,  Port Camargue, avec ses 5000 places il devrait bien en avoir une pour Patandre. 

Port Camargues vue aérienne

Nous trouvions le port de  LGM impressionnant avec ses 1500 places, Port Camargue fait figure de zone industrielle,  mais non pas du  tout l’ensemble est  très bien aménagé avec les petites marinas. Mais pas le temps de nous attarder, on doit nous donner une réponse ultérieurement, nous partons voir à Port Saint-Louis du Rhône.

Un arrêt  à Aigues Mortes avec ses magnifiques remparts.

En descendant de voiture, sur le parking nous apercevons les marais salants avec les montagnes du sel des Salins du Midi. Nos mulons d’Atlantique sont ridicules à coté d’ici…

Les tours ont été édifiées par Charlemagne et 300 ans plus tard Louis IX dit Saint Louis fortifie  la ville par des remparts car il voulait un accès direct à la Méditerranée.

Aiguës-Mortes

L’Eglise ne s’appelle pas Saint Louis comme on pourrait le penser mais « Notre Dame des Sablons ».

Roi très pieux il part d’Aigues Mortes faire les Croisades dont une en Egypte et la 2° à Tunis où il meurt de maladie. Toute la ville lui est dédiée.

Aiguës-Mortes

Nous avons l’impression d’être en vacances, nous ne réalisons pas encore que c’est le début d’une nouvelle vie. Que notre rêve va devenir une réalité.

Aiguës-Mortes

La Camargue est restée belle, sauvage, malgré les aménagements effectués depuis notre dernier passage.

Port Saint-Louis du Rhône entre la mer et le fleuve, ce port de 350 places est de taille humaine dans la ville. Nous ne pouvons accepter la place qu’il nous propose car elle n’est disponible que jusqu’au 15 Aout pour cause d’événement nautique.

Saint-Louis du Rhône

Un peu déçus de ne pas avoir une réponse ferme nous ferons des demandes par internet à Port Leucate, Barcarès. On verra bien nous continuons sur Aix.

A peine arrivé, Patrick se rafraichit dans la piscine avec son copain André, tous les 2 papotent, le week-end s’annonce agréable.

Dans la nuit je suis réveillée par Patrick qui veut aller aux toilettes mais s’affaisse aux pieds du lit, il vomit, il a de la fièvre, il délire. Il est 2h du matin, après avoir pris un Dafalgan, il a froid, je le couvre avec le tapis d’Eddy, il s’endort. Au matin, à son réveil il me demande ce qu’il fait là, il ne se rappelle de rien, il n’a plus de fièvre, un autre Dafalgan au cas où. Il prend son petit déjeuner comme si rien ne s’était passé. Je pars promener Eddy aux alentours. A mon  retour il me signale qu’il a les ganglions à l’aine gauche. SOS Médecins arrive à 11h,  une jeunette, en short très court, oh vous auriez dû voir la tête des 2 compères, à ce moment là plus de problème pour le mien surtout quand elle lui a fait poser sa main sur sa cuisse pour lui prendre le pouls et le copain aurait bien voulu être à sa place !! Ah les hommes !!.

Lors du convoyage de Patandre, Patrick s’est fait une ampoule au pied, celle-ci  a dû s’infecter. Traitement d’antibiotiques et revoir un médecin dans 48h. Revoir un médecin oui cela peut être facile, mais nous sommes en vadrouille, il va falloir en passer des appels téléphoniques avant d’en trouver un. On y pensera plus tard, maintenant il doit rester la jambe allongée et se reposer. La journée se passe bien, fausse alerte.

Le lendemain encore mal, la fièvre est toujours là malgré la dose d’antibiotiques et de Dafalgan, il arrive à passer une bonne journée, au repos.

Lundi matin nous partons de bonne heure, Patrick conduit dans la circulation marseillaise et me donne le volant après Arles. Arrivés à Frontignan il a dû mal à marcher, la jambe lui fait mal.

Après avoir fait le tour de Patandre avec le propriétaire qui nous donne les explications de fonctionnement, c’est au tour de la paperasse, le virement a bien été reçu le samedi.

Ca y est nous sommes propriétaire, notre rêve prend forme. Nous nous retrouvons tous les 2 à bord, on ne peut même pas ouvrir la bouteille de champagne, d’abord elle chaude et puis Patrick ne peut pas boire d’alcool.

La satisfaction s’arrête là, on doit partir en quête d’un médecin, « désolé, on ne prend pas de nouveaux  patients ». On nous indique une  maison médicale,  vu  l’heure tardive nous irons demain.

Quel bonheur le lendemain main de se réveiller sur l’eau, chez nous.

Lever du jour à Frontignan

Promenade d’Eddy à 6H sur la plage avant qu’elle ne soit envahie pour la journée, puis prendre le petit déjeuner.

Promenade matinale sur la plage

Patrick change le drapeau francais, il met un neuf,

Changement de drapeau

Nous partons à la recherche  de cette maison médicale, elle se trouve à coté de l’hôpital de Sète, oui mais elle ouvre que le soir à 20H !!! A l’hôpital on passe d’un service à un autre. Dans le couloir une personne de l’Etablissement nous interroge sur notre visite, elle nous accompagne dans un service, puis aux urgences, c’était la Directrice.

Des piqures lui sont prescrites maintenant il faut trouver un (e) infirmier, sur 8 appels un seul  rappellera pour nous dire qu’elle est surbookée. Puisque nous avons fait la formation médicale que  nous avons appris à faire  des piqures sur un pamplemousse, Patrick décide de se les faire lui-même.

Jeudi nous passons à la pharmacie chercher le complément des piqures, la pharmacienne regarde la jambe, Patrick doit voir un médecin très rapidement, elle nous en trouve un à proximité, il peut nous prend tout de suite il est 19H.

Il craint une phlébite, demain matin il faut aller passer un dopler, sans rdv forte chance que l’on se fasse refouler, mais préciser qu’à 19h il était difficile de prendre un rdv, c’est le seul  appareil disponible aux alentours. Finalement pas de phlébite, continuation des antiobiotiques, faire un bandage de compression, pas de marche, pas de fatigue, repos absolu.

Un bandage oui je sais faire, mais de compression !!! Un tour sous Youtube pour voir, pour le premier pas trop bien réussi, il glisse, demain ca ira mieux.

Et voilà notre première semaine à bord.

Eddy s’initie à monter à bord : 

Patrick passe nous voir, il en envie d’essayer Patandre, nous faisons les manœuvres tous les 2, Patrick nous regarde. Nous sortons du port, faisons des tours, jusqu’à nous apercevoir que nous avons un problème de moteurs.

Nous rentrons au port en demandant l’aide des « boscos »,  nous allons dangereusement vers la digue, à tout instant nous pouvons taper dans les rochers, les boscos nous poussent vers le quai, ouf enfin nous voilà amarrés.

Aide des boscos pour manoeuvrer

Nous appelons le broker, il vient demain avec le vendeur.

Le vendeur ne « comprend » pas notre problème, il prend Patandre, manœuvre dans le chenal sans dépasser les 1200Trs, évidemment tout se passe bien.

Relisant le contrat de vente, il n’y a aucun recours, pas pour casser la vente car nous commençons à être attachés à Patandre, mais un recours contre le vendeur.

Nous contactons une société de mécanique en expliquant notre problème de moteur tout en lui précisant que c’est un achat récent. Nous sommes en pleine saison, ils sont débordés mais viennent le soir à 20h, très professionnels. Après les essais de départs – arrêts moteurs, tout fonctionne correctement, mais à l’embrayage les hélices patinent. Elles ne bougent pas. Le verdict, les cônes sont usés, il faut les changer ou les « déglacer ». Coût de l’opération soit 4.000€ environ pour changement ou  1.500€ pour l’option « déglaçage ». Ils nous expliquent que l’on peut continuer ainsi, le fait d’embrayer doucement et de monter dans les tours sans dépasser les 1500 tours masque ce problème. Mais si l’on a besoin de puissance là on a un souci, un gros souci.

Patrick comprend mieux l’explication donnée lors du convoyage. L’ancien propriétaire connaissait son bateau et savait contourner ce fait.

Maintenant nous aussi. 

Comme je n’y connais rien et que j’aime savoir, je me fais expliquer simplement.

D’origine le cône est rainuré pour  lui permettre d’accrocher mais à l’usage et suivant comment on démarre, il se patine, s’encrasse en surface comme on peut le voir sur les 2 cônes posant problème. Le fait de passer un abrasif ravive le cône, embrayer sans à coup l’use moins rapidement mais faut-il le savoir. Les cônes ne sont pas usés et peuvent encore faire plusieurs miles avec un déglaçage.

Patandre doit être mis au sec fin juillet à Port Pin-Roland en rade de Toulon, nous y ferons faire la réparation.  

Nous devons rester jusqu’au 13 Juillet à Frontignan, David Hautier de « Passager du vent » viendra faire le convoyage jusqu’au Cap d’Agde puisque nous devons y faire les travaux de gréement.

La prise en main de Patandre se ne fait pas comme on voulait.

En attendant ces dates nous allons visiter Sète en voiture puisque Patrick ne peut marcher.