• Pointe à Pitre

Pointe à Pitre

 

La haute saison bat son plein, pas de voiture de location disponible du jour au lendemain. Nous reprenons les habitudes prises à Grenade de se déplacer en bus.  Cela nous permet d’échanger avec les locaux, qui très serviables nous indiquent les stations de bus, quel bus prendre, mais aussi de discuter avec des touristes.

La ligne B20 de Karu’lis nous emmène de la station « Blanchard » proche de la  Marina au Centre de Pointe à Pitre. Nous pouvons apprécier la qualité du reseau routier plus développé que celui de la Martinique.

Comme nous étions allés à Grand Camp,  nous sommes descendus au Garage Peugeot au rond-point Bergevin, c’est de cet endroit que nous nous dirigeons vers le Centre Ville.

Nous avons vu qu’au bout du Bd Charles de Gaulle il y a un marché, moins touristique que celui du centre.

Aux étalages de beaux fruits et légumes, pas très chers, des haricots verts à 3,50€/kg, tendres, sans fils, ils iront très bien pour une salade. A Grenade les haricots verts faisaient entre 30/40 cm, on ne les écosser que d’un coté. Ananas, bananes, on fait le plein, la vendeuse veut avoir la signification du mot coquin, coquine, la conversation s’engage sur la définition ….

Plus loin un navire de croisieres, nous sommes dans la zone de la gare maritime, nous ne voyons pas de zone, ni de magasins en duty-free, bien sûr nous ne pouvons y prétendre !!! Nous avons pu en bénéficier à Castries –Sainte-Lucie et à Grenade.

De belles peintures caribéennes décorent les murs, beaucoup de belles maisons anciennes sont à l’abandon.

Un député a fait modifier la loi sur les successions dans les DOM, il ne faut plus l’accord à 100% des héritiers mais seulement 51%, pour louer, vendre, ou rénover, c’est une bonne chose.

Le quartier du Marché couvert, le bazar des affaires, une très belle place où fourmillent curieux, touristes et acheteurs potentiels. Sur les étalages, pratiquement tous les mêmes on peut trouver toutes sortes d’épices en vrac, on peut se faire faire ses mélanges d’épices en fonction de ses gouts, pour nous, le plein à été fait à Grenade, cette ile mérite bien le surnom « ile aux épices ». Batons de vanille, de canelles, côtoyent les bouteilles de rhum, très belles bouteilles décorées aux noms évocateurs de senteurs, mais aussi pleins de promesses pour les messieurs.

Comme il est midi, nous cherchons où nous restaurer, une vendeuse nous accompagne à un self au coin de la rue Schoelcher et Sadi Carnot. Ce self  est très fréquenté par les locaux, nous prendrons : ragout d’agneau avec des gratins variés et un vivaneau grillé, au moins on mange pays.

La rue Saint-John Perse, du nom du prix Nobel de littérature né à Pointe-à-Pitre, rejoint la Darse avec son marché de fruits et légumes. En déambulant dans cette rue, on peut admirer les étalages des artisans d’art locaux, les boutiques avec les tissus carabéens. .

 

Patrick n’hésite pas une seconde à entrer dans la boutique « la Route du Rhum », en ressortir avec un tee shirt bien évidemment

 

 

 

Au marché des fruits et légumes, sur un étalage des cabosses de cacao, depuis Grenade c’est la première fois que j’en vois. Je me serai bien attardée, mais la vendeuse en tenue locale n’est pas du tout aimable, je me suis fait rabrouée en demandant le nom d’un fruit, peut être ne le savait-elle pas ??? Une autre personne s’est fait incendier parce qu’il prenait une photo de l’étalage…

De l’autre coté de la Darse, le marché aux poissons, mais à cette heure de l’après midi il n’y a plus de vendeurs.

A l’angle de la place de la Victoire, le monument du 1erJour, érigé en 2004 pour le 150° anniversaire, de l’arrivée des Premiers travailleurs Indiens en Guadeloupe à bord du navire l’Aurélie. Il est là, aussi pour « rappeler les souffrances de leurs ancêtres qui ont enduré et lutté pour leur intégration et donné leur sueur et leur sang pour bâtir, eux aussi, la Guadeloupe ».

 

Un peu plus loin situé dans la rade de Pointe-à-Pitre, nous apercevons  le Mémorial ACTe inauguré le 10 mai 2015, le jour de la commémoration de l’abolition de l’esclavage. Ce centre a été  conçu pour être le plus important  au monde consacré au souvenir de la traite négrière et de l’esclavage.

 

Nous ne l’avons pas visité, mais nous prendrons le temps lors d’une prochaine escale à Pointe-à-Pitre.

Pour repartir à la marina nous allons  à la gare rue Dubouchage, nous passons devant le Mur Témoin rappelant les tristes évènements du 26 Mai 1967 : Période de grèves où les Forces de Police ont tiré sur la population.

Nous reviendrons visiter Pointe-à-Pitre, déjà la semaine prochaine avec Delphine et Charlotte, mais également l’année prochaine car il y a encore beaucoup de lieux à voir. Mais pour l’instant il faut rentrer au bateau, Eddy nous attend pour sa promenade, il faut traverser la chenal et rentrer avant la nuit.